Vendredi 16 juillet
Docu-fiction de Paolo et Vittorio Taviani, Italie, 2012
prix à discrétion
Après le buffet et le bar ouverts dès 20h Sur nos matelas géants, chaises longues… sous les étoiles… ou dans la salle de Bal s’il pleut
On l’a peut-être remarqué, le choix des films du vendredi a quelque rapport avec ce qu’il va se passer le lendemain, que ce soit une fête électro… un concert de musique « savante » ou comme ici, demain, un spectacle de théâââtre… Demain, Pierre-Vincent Chapus, artiste résident de longue date -d’éternité ?- à la Ferme du Bonheur, rejoue le spectacle créé en juin chez nous, après Anis Gras à Arcueil. On lui a proposé carte blanche cinéma, il a choisi ça ; ça tombe bien, on y pensait !!!
Ce film des frères Taviani est extraordinaire, correspond parfaitement à la définition de la Poésie de Jean Genet : « la Poésie ou l’art d’utiliser les restes, utiliser la merde et vous la faire bouffer […] en transformant des matières réputées viles en matières acceptées comme nobles… » Ici, les acteurs sont des détenus d’un quartier de haute sécurité de la prison de Rebibbia, à Rome, parfois condamnés à de très lourdes peines… Il me faudrait des pages pour raconter ce qu’il se passe dans ce film indicible, ni documentaire ni fiction, certainement indispensable, en tous cas fondateur… Je laisse le soin à Wikipédia d’en parler, il le fait bien… et on pourra chercher encore ailleurs… ou voir le film à la Ferme du Bonheur.
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