Vendredi 2 juillet
Après le buffet et le bar ouverts dès 20h Sur nos matelas géants, chaises longues… sous les étoiles… ou dans la salle de Bal s’il pleut
Un documentaire de David Dufresne, 2020, France, 1h26
prix à discrétion
La France, pays de paradoxes et de contradictions ? Entre le passé colonial, la «françafrique»… d’un côté, et de l’autre les Droits de l’Homme, les protections sociales, la Culture et les paysages… «de quoi se plaint-on ?» ici, «profitons-en tant que ça dure» là… Il n’empêche que le pays n’échappe pas à la dictature de l’argent et le cortège idoine du délitement de la société… Pour moi, Roger des PRÉS, «tiers-mondiste» depuis mon plus jeune âge, je ne crois pas aux «solutions nationales» même si je sais bien que je peux me permettre de penser ça parce que je suis ici, pas obligé de traverser la Méditerranée à 400 sur un zodiac pour tenter un monde meilleur… Je ne laisse pas d’être inquiet comme jamais mais je ne veux rien lâcher, même si je peux me sentir oiseux, comme je dis le souvent : «J’rêve pas j’travaille !» Et le choix de ce film pour la Nème Contre-Fêt’nat’, puisqu’il est question comme jamais de «sécurité», de «gauche» à «droite», pour rappeler, comme le fait parfaitement une intervenante du film, que la Police est Républicaine, au service de peuple et non de l’État… Premier long-métrage du journaliste David Dufresne pour le cinéma, le film est constitué de vidéos tournées entre novembre 2018 et février 2020 pendant le mouvement des Gilets jaunes, par des manifestants ou des journalistes indépendants. Elles illustrent des affrontements entre manifestants et policiers s’étant produits lors des derniers mouvements sociaux qu’ait connue la France, plus particulièrement des violences émanant des forces de l’ordre. En faisant intervenir à la fois des personnalités des mouvements sociaux, des intellectuels et des policiers, David Dufresne souhaite interroger le maintien de l’ordre en France et la légitimité de l’usage de la violence par l’État.
Voir le programme complet de la «Nème Contre-Fêt’nat’»
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