« L’homme qui plantait des arbres », Giono/Roger des Prés
Un spectacle en marchant, de Jean Giono, par et avec Roger des PRÉS avec Jaki-de-ferme en «berger», son chien Lolotte et nos moutons
Dans le cadre du festival « Jardins Ouverts » de la Région Ile-de-France
Voilà qu’on entre dans la sixième année « d’exploitation », comme on dit dans le milieu du théâââtre, de ce spectacle ! Le plus simple qu’on ait jamais créé, peut-être le plus puissant vu le propos écolo d’avant-garde, mais sans doute et surtout parce qu’il est une si parfaite métaphore de l’œuvre de la Ferme du Bonheur, du Champ de la Garde… cette fameuse «Fabrique du P.R.É.» dont nous nous réclamons : l’optimisme. L’optimisme activiste! Et concrètement, faire sortir des pires terres souillées et polluées, avec vous, le public, tous les dimanches après-midi, d’autres publics plus singuliers et des scientifiques en semaine… un petit paradis hors du temps et de l’espace, juste derrière le monstrueux « plus grand quartier d’affaires d’Europe, la Défense »… un parfait paysage rural au sens pourquoi pas pittoresque mais loin de Disney ! Plutôt d’une époque d’éternité où les Hommes, les animaux, les végétaux et les minéraux cohabitent en toute sérénité… partagent!!! Enfin, le texte de Jean Giono, écrit en 1953, est aussi une célébration de l’individu, de l’humilité certes mais néanmoins de sa capacité à être au monde, à réussir à le changer! En ces heures sinistres -pour le moins- de délitement sociétal, politique et écologique, cette lueur affirme le feu qui est en chacun de nous : notre accomplissement personnel est immanent à celui du commun, il ne tient qu’à soi de l’accepter, d’y œuvrer. Comme depuis désormais trois ans, c’est la Région qui nous l’achète, dans la cadre de son festival «Jardins Ouverts» dont elle dit que «notre Giono est dans son ADN» ( ! ) et après l’avoir diffusé dans certains de ses parcs et jardins, l’évidence de la Fabrique du PRÉ veut qu’elle le laisse jouer «sur ses terres originelles». Du coup, c’est gratuit !!!
Voir le programme complet de la «Nème Contre-Fêt’nat’»
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